Souvenirs en vrac…


Comme autant de « madeleines » de Proust…

Alors que la précédente est centrée sur les personnes, cette section est consacrée à des souvenirs particuliers de lieux, d’objets, de moments constituant autant de « Madeleines de Proust » ou de pépites. (Pour ceux qui ignorent de quoi il s’agit, cliquez vite sur le lien qui vous amènera à la page Wikipédia qui lui est consacrée, ou mieux, cliquez sur cet autre lien qui permettra d’en télécharger gratuitement la version « livre électronique » puisque « Du côté de chez Swann », premier tome de « À la recherche du temps perdu », est désormais du domaine public).
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Et la première de ces madeleines sera la… Madeleine Proust !

« La » Madeleine Proust est le nom de scène d’une artiste franc-comtoise, Laurence Semonin, qui promène depuis trente ans son franc-parler, son accent et son bon-sens rural sur les scènes de France, en campant le personnage d’une vieille paysanne du Doubs au milieu d’une petite ferme reconstituée sur scène, qui a inclus, parfois, quelques animaux bien vivants…

Pour deux des petits enfants de Paul, il ne s’agit en fait pas d’un « accent », car leurs institutrices de primaire avaient quasiment le même ! Pour les deux autres, la parisienne et la méridionale, il en va sans doute autrement…

De mémoire, la « mamy » (Marie, née Léotot), avait un accent lédonien assez fort, de même que plusieurs des enfants de la photo, mais le « papé » (Jules Athanase) qui était né à Uzès avait probablement un parler plus proche de celui de Montpellier…

Les accents régionaux sont en perte de vitesse express partout en France, les facilités de communication et la télévision ayant joué un rôle important à ce sujet. Il resterait à évoquer l’accent lyonnais, qui a concerné toute une partie de la famille liée à Paul (les Lavorels), dont on peut entendre ici un vestige dans la bouche de la « tatan dédée » (extrait déjà évoqué plus avant). Son mari, le tonton Marc, « gone » de la Croix-Rousse depuis toujours, en avait un bien plus prononcé !

Mieux que celui de Guignol, ci-contre, qui est un peu forcé !