« Notre » famille


famille Athanase
Photo de famille

Ce cliché, pris au début de l'année 1937 à Salins-les-Bains (Jura), et qui sert de fond de page à plusieurs reprises sur ce site, présente le noyau central de « notre » famille Athanase : le père Maxime Athanase (41 ans), son épouse Marie Athanase née Léotot (39 ans) (dite « Mamie » ou « la Reine-Mère »), et les enfants Jeanne (16 ans) (dite « Jeannette »), Pierre (14 ans), Paul (11 ans), Marielle (5 ans), Michel (3 ans) et Josette (1 an).

On parlera encore ici du grand-père paternel de ces enfants : Jules Athanase (« le papé ») et de sa femme Marie-Eugénie née Rampin (« la mamé »), ainsi que de l'arrière-grand-père, Maxime Athanase, premier du nom, enfant trouvé, déposé dans la tour des orphelins de l'hôpital de Montpelier le 1er mai 1826, et baptisé le lendemain, 2 mai, jour de la Saint Athanase, qui donne l'explication de l'origine de notre patronyme (nom du saint du jour, choisi sur le calendrier). On évoquera aussi certains collatéraux avec lesquels les liens ont été maintenus et dont on peut rapporter la vie et la mémoire, même s'il s'agit de cousinages éloignés. On l'a dit : les liens de parenté administrative ou théorique restent moins importants pour nous que les liens du cœur.

On ne parlera pas, par contre, des enfants et petits-enfants de cette fratrie, la plupart étant encore vivants et méritant de choisir eux-même d'être visibles ou pas sur internet. Il appartiendra éventuellement à leur descendance d'assurer la continuité de cette démarche.

Carpe diem
Cette photo évoque évidemment l'extrait ci-contre du film « Le cercle des poètes disparus », instant figé d'un certain bonheur dont on sait, avec le recul, tout le côté éphémère : les ATHANASE ci-dessus ne sont qu'à moins de deux ans du début d'une période très sombre de notre histoire, et à quelques années seulement de grands bouleversement au sein même de leur famille.

Les devises présentes au fronton des cadrans solaires et qui évoquent le temps qui passe inexorablement, sont donc à considérer avec sérieux et respect.

Tempus fugit

Il y a quelques années, de passage dans un magasin de musique de Lons-le-Saunier, la vieille dame qui le tenait, Madame Goy-Millet, s'étonnait du nom présent sur le chèque de son client occasionnel. Il s'est vite avéré qu'elle était une amie d'enfance de Jeanne, au centre sur la photo, et a vite identifié le visiteur comme le fils aîné du « petit Paul » (à gauche sur la photo). Entendre traiter ainsi son vénérable père, ramené d'un coup à l'époque des culottes courtes, a été une expérience pour le moins troublante pour un quinquagénaire !