La mémoire
Cette section est consacrée à la notion de mémoire et à sa transmission.
C’est une préoccupation majeure de l’humanité, qui signe une différence avec d’autres espèces, de plus en plus importante au fur et à mesure des évolutions de ses modes de transmission, de leur qualité et de leur précision : par le langage, puis par l’écrit, l’image, le son, etc.
On considère souvent que cette capacité de l’humain à transmettre à sa descendance des acquis qui lui permettent de ne pas reprendre son évolution intellectuelle à zéro à chaque nouvelle génération, constitue une part importante de ses capacités d’action, mais aussi de sa liberté. Et l’obstination des obscurantistes à détruire autant qu’ils le peuvent tous les supports de mémoire (livres, trésors archéologiques…) confirme en négatif leur grande importance.
C’est une préoccupation majeure de l’humanité, qui signe une différence avec d’autres espèces, de plus en plus importante au fur et à mesure des évolutions de ses modes de transmission, de leur qualité et de leur précision : par le langage, puis par l’écrit, l’image, le son, etc.
On considère souvent que cette capacité de l’humain à transmettre à sa descendance des acquis qui lui permettent de ne pas reprendre son évolution intellectuelle à zéro à chaque nouvelle génération, constitue une part importante de ses capacités d’action, mais aussi de sa liberté. Et l’obstination des obscurantistes à détruire autant qu’ils le peuvent tous les supports de mémoire (livres, trésors archéologiques…) confirme en négatif leur grande importance.
Autodafé, Anvers, 1941 (DP)
Nouvelle donne
Pour des raisons matérielles, économiques et politiques évidentes, longtemps la transmission de la mémoire a dû se limiter à certains domaines, aristocratiques, religieux, ésotériques…
Le mouvement des Lumières, au XVIIe siècle, et plus particulièrement la démarche encyclopédique de Diderot et D’Alembert a marqué une étape décisive en faveur d’une extension de son champ d’application. Elle se poursuit aujourd’hui à travers des supports numériques dont font partie au premier chef Wikipédia, mais également des démarches de bibliothèques numériques comme le projet Gutenberg, Gallica et bien d’autres.
Quand on est concerné par leur domaine d’application (tant au niveau du caractère vérifiable des sources que de leur intérêt général), il est important d’y contribuer autant qu’on le peut et de ne pas se disperser dans des démarches redondantes ou trop peu visibles.
Mais le faible coût des moyens techniques de réalisation et de maintien d’une page web permet désormais d’envisager une étape de démocratisation supplémentaire, descendant jusqu’au niveau local, familial voire personnel, trop limités ou anecdotiques pour pouvoir prendre place dans une encyclopédie.
Des domaines anciens comme la généalogie, la transmission de patrimoine, le recueil d’informations (et leur conservation)… se trouvent alors remis en cause, infléchis, amplifiés, …évolutions auxquelles sont consacrées les pages qui suivent.
Pour des raisons matérielles, économiques et politiques évidentes, longtemps la transmission de la mémoire a dû se limiter à certains domaines, aristocratiques, religieux, ésotériques…
Le mouvement des Lumières, au XVIIe siècle, et plus particulièrement la démarche encyclopédique de Diderot et D’Alembert a marqué une étape décisive en faveur d’une extension de son champ d’application. Elle se poursuit aujourd’hui à travers des supports numériques dont font partie au premier chef Wikipédia, mais également des démarches de bibliothèques numériques comme le projet Gutenberg, Gallica et bien d’autres.
Quand on est concerné par leur domaine d’application (tant au niveau du caractère vérifiable des sources que de leur intérêt général), il est important d’y contribuer autant qu’on le peut et de ne pas se disperser dans des démarches redondantes ou trop peu visibles.
Mais le faible coût des moyens techniques de réalisation et de maintien d’une page web permet désormais d’envisager une étape de démocratisation supplémentaire, descendant jusqu’au niveau local, familial voire personnel, trop limités ou anecdotiques pour pouvoir prendre place dans une encyclopédie.
Des domaines anciens comme la généalogie, la transmission de patrimoine, le recueil d’informations (et leur conservation)… se trouvent alors remis en cause, infléchis, amplifiés, …évolutions auxquelles sont consacrées les pages qui suivent.