Le mot des auteurs
Une démarche gratuite
Le web et plus généralement les échanges numériques distants n'ont pas toujours été ce qu'ils sont aujourd'hui. Et ils ne le resteront pas forcément.
Actuellement, la prééminence de la logique financière justifie probablement dans la majorité des cas l'adage : « Quand c'est gratuit c'est que vous êtes le produit », incitant les nouveaux venus sur le net à faire preuve de prudence face aux publicités cachées, aux conditions d'utilisation léonines (que personne ne lit jamais), à l'exploitation non déclarée des données personnelles… et c'est certainement une bonne chose.
Mais il peut aussi persister d'authentiques démarches gratuites, motivées par un esprit d'échange, de mutualisation des efforts et de la connaissance, qui fût la règle aux débuts de l'internet et même du web, et qui est à mettre en parallèle avec l'ensemble des démarches du monde scientifique et universitaire, comme des services publics ou du domaine associatif. C'est dans ce cadre, dont j'espère qu’il reste d'avenir, que s'inscrivent ces pages.
La vidéo ci-dessous, retrouvée sur l'INA et datant de 1969, témoigne d'un temps où le nom même de l'internet n'existait pas encore, mais où des esprits éclairés comme celui-ci étaient capables de l'anticiper, alors même que les premiers micro-ordinateurs personnels n'étaient encore que de diffusion restreinte. Je pense utile de rappeler qu'il s'agissait de Jean d'Arcy interviewé dans l'émission Eurêka de l'ORTF.
Le web et plus généralement les échanges numériques distants n'ont pas toujours été ce qu'ils sont aujourd'hui. Et ils ne le resteront pas forcément.
Actuellement, la prééminence de la logique financière justifie probablement dans la majorité des cas l'adage : « Quand c'est gratuit c'est que vous êtes le produit », incitant les nouveaux venus sur le net à faire preuve de prudence face aux publicités cachées, aux conditions d'utilisation léonines (que personne ne lit jamais), à l'exploitation non déclarée des données personnelles… et c'est certainement une bonne chose.
Mais il peut aussi persister d'authentiques démarches gratuites, motivées par un esprit d'échange, de mutualisation des efforts et de la connaissance, qui fût la règle aux débuts de l'internet et même du web, et qui est à mettre en parallèle avec l'ensemble des démarches du monde scientifique et universitaire, comme des services publics ou du domaine associatif. C'est dans ce cadre, dont j'espère qu’il reste d'avenir, que s'inscrivent ces pages.
La vidéo ci-dessous, retrouvée sur l'INA et datant de 1969, témoigne d'un temps où le nom même de l'internet n'existait pas encore, mais où des esprits éclairés comme celui-ci étaient capables de l'anticiper, alors même que les premiers micro-ordinateurs personnels n'étaient encore que de diffusion restreinte. Je pense utile de rappeler qu'il s'agissait de Jean d'Arcy interviewé dans l'émission Eurêka de l'ORTF.
(cliquez sur la vignette pour lancer la vidéo)
Une quête d'utilité et d'originalité
Ce projet n'est pas de créer une page narcissique de plus. Mais sa portée reste seulement trop modeste pour qu'on puisse l'intégrer dans un contexte plus vaste (sauf à nous en indiquer un que nous ne connaîtrions pas).
Il recherche donc systématiquement à ne publier que des sources et des documents originaux, et renvoie sinon à des liens mieux documentés à chaque fois que c'est possible (sur l'encyclopédie en ligne Wikipédia le plus souvent mais pas seulement, et de préférence vers des sites non marchands). Dans cette mesure, il espère rester au maximum utile, servant, au minimum, de portail original par ses regroupements d'infos.
La mémoire des gens ordinaires
Jusqu'à l'émergence de l'internet et du numérique, l'histoire est principalement restée celle des puissants (incluant le clergé pour une grande part de notre histoire).
Nous sommes quelques uns, toutefois, à estimer que le décompte d'une succession de massacres variés et la généalogie de quelques familles régnantes rendent bien mal compte de l'histoire de l'humanité qui doit plutôt ses progrès aux artistes, poètes, penseurs, chercheurs, techniciens et peut-être aussi (principalement ?) aux ouvriers artisans et paysans qui ont assuré sa survie et son bien-être.
Au travers de ceux dont nous pouvons témoigner encore de l'existence au sein d'une famille parfaitement roturière, c'est un peu de l'histoire des peuples dans leur ensemble à laquelle nous espérons, modestement, ajouter un peu de pérennité et de visibilité.
Ce projet n'est pas de créer une page narcissique de plus. Mais sa portée reste seulement trop modeste pour qu'on puisse l'intégrer dans un contexte plus vaste (sauf à nous en indiquer un que nous ne connaîtrions pas).
Il recherche donc systématiquement à ne publier que des sources et des documents originaux, et renvoie sinon à des liens mieux documentés à chaque fois que c'est possible (sur l'encyclopédie en ligne Wikipédia le plus souvent mais pas seulement, et de préférence vers des sites non marchands). Dans cette mesure, il espère rester au maximum utile, servant, au minimum, de portail original par ses regroupements d'infos.
La mémoire des gens ordinaires
Jusqu'à l'émergence de l'internet et du numérique, l'histoire est principalement restée celle des puissants (incluant le clergé pour une grande part de notre histoire).
Nous sommes quelques uns, toutefois, à estimer que le décompte d'une succession de massacres variés et la généalogie de quelques familles régnantes rendent bien mal compte de l'histoire de l'humanité qui doit plutôt ses progrès aux artistes, poètes, penseurs, chercheurs, techniciens et peut-être aussi (principalement ?) aux ouvriers artisans et paysans qui ont assuré sa survie et son bien-être.
Au travers de ceux dont nous pouvons témoigner encore de l'existence au sein d'une famille parfaitement roturière, c'est un peu de l'histoire des peuples dans leur ensemble à laquelle nous espérons, modestement, ajouter un peu de pérennité et de visibilité.